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Drenaï - Deathwalker

         

 Il est tout beau il est tout frais, il se nomme Deathwalker ! Le premier album des français de Dernaï après un EP auquel j’ai trouvé qu’il manquait le petit quelque chose qui faisait la différence. Et bien voilà, ce petit quelque chose, ils l’ont trouvé et l’ont parfaitement appliqué ce qui nous donne un album plein de qualités et de caractère ! Que c’est beau, puissant, triste, épique, fidèle ! Vous l’aurez compris, c’est une réussite ! Mais rentrons un peu plus profondément dans le sujet.

La composante la plus importante de cet album, tout comme de l’ep, est son contexte, ce qui va donner toutes ces différences de saveur à chaque titre, je veux bien entendu parler de l’univers créer par D.Gemmell. Je suis un fervent admirateur des histoires du Maître susnommé, et force est de constater que nos français nous livrent ici la parfaite bande son des romans. Et c’est ce qui va déterminer si vous aller aimer cet album ou si vous aller totalement  vous incliner devant la justesse et la magnificence de chaque chansons.

 

Tout d’abord, si le nom de Gemmell manifeste en vous autant d’intérêt que la  chute lointaine d’une noix de coco de son cocotier, il se peut que vous n’ayez lu aucun de ses livres. Dans ce cas la première impression qui ressort après l’écoute de « Deathwalker » est : DI-VER-SI-TÉ. L’album s’élève au nombre de 11 titres (dont un bonus déjà présent sur l’EP), et chacun a son univers propre.

            

 Cette intro, ou se mêlent à la fois cornemuse, chœurs féminin, synthétiseur (pour des violons plus que sublime), harangue masculine, ne finira pas de vous donner des frissons ! Et ça enchaîne directement avec « Edge Of The Wolrd » morceau purement épique ou l’agressivité des guitares côtoie la douce mélodie d’un tin whistle perdue en pleine mêlée guerrière.  Le chant quant à lui est un growl bien épais et surtout au son très propre. Et c’est la une autre qualité de cet opus, il bénéficie d’une prod qui n’a rien à envier à d’autres grands groupes du style !

          

 Mais n’ai-je pas parlé de diversité ? Et bien si ! Elle prend sa pleine mesure avec le 3eme titre « Sieben » ou la fureur de « Edge Of The World » laisse place à un air de musique trad irlandaise sur chant clair qui ne dépareillerais pas à l’ambiance d’une taverne ! Quel pur bonheur, c’est frais, c’est gai, la composition est enjouée, et c’est rejoint progressivement par une partie metal parfaitement amenée.

            

 Je pourrais continuer sur chaque titre mais je ne le ferais pas ! Il n’appartient qu’à vous de découvrir la démoniaque « Snaga », le solennel « Funeral Pyre »….. mais je m’égard.

 

  Maintenant, si la simple allocution du mot Gemmell vous fait palpiter le cœur, et bien préparer vous à l’écoute qui va vous faire replonger la tête la première dans les bouquins ! Seuls les fans des livres me comprendront quand je dirais que cette adaptation musicale est juste en tout point. Que ce soit « Snaga » qui met en chanson l’éternel dilemme de notre héros Druss, ou « Rowena »  qui nous gratifie d’un chant féminin plein de nostalgie pour la plus grande quête de notre héros favoris, chaque titre retranscrit, à mon sens, l’exacte sentiment que D.Gemmell veut nous faire ressentir dans ses livres. Et pour ça, Drenaï a fait un travail de composition absolument remarquable ! Comment mieux retranscrire musicalement un personnage tel que Sieben dans sa chanson dédiée ? Ce titre me donnera du baume au cœur encore bien longtemps ! Et quel magnifique hommage que « Funeral Pyre », tellement solennel pour un moment si important de l’histoire ! Franchement bravo !

 

Deathwalker est définitivement un album de qualité, musicalement et contextuellement. Il saura donc réjouir tout fan du genre de par son orchestration et bien plus encore tout fan de Gemmell de par sa sincérité et son respect de l’œuvre.

              

Chapeau bas les gars, je suis conquis !

Grymauch

Note : 10/10

Sortie : Octobre 2014

Pays : France

 

 

 

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